samedi 27 février 2010

jeudi 25 février 2010

Quel anniversaire !

Ce matin, tous les enfants m'attendaient: haie d'honneur, jeux, promenade en bateau. Rarement, soixantenaire aura été fêté ainsi, émotions garanties...Les photos arriveront plus tard.

lundi 22 février 2010

Brother Guillaume

Voici brother Guillaume, frère de Taizé (en Bourgogne) qui vit au Bangladesh depuis plus de trente ans. A partir d'aujourd'hui, Pierrot va vivre avec lui. Pas pour toujours, pour quelques jours...Ils partent rendre visite aux "Gipsy", le peuple rom d'ici. Et comme chez nous, ils sont exclus de la société et livrés à eux-mêmes. Le père Renato a mis sur pied des écoles itinérantes pour que les enfants aient un enseignement minimum, des instits bengalis vont de campement en campement. Ensuite, Pierrot fera connaissance avec le programme anti-drogues : des enfants sniffent de la colle mais ils suffit de quelques activités par semaine pour qu'ils oublient de se droguer ! Bien d'autres choses sont encore prévues, on en saura plus en temps voulu.

jeudi 18 février 2010

Du bateau à la terre ferme


De Kusthia à Jalchatra

Quand Eric fait danser les filles, c'est la fête !
Nous avions décidé de scinder notre voyage en deux, bien nous en a pris, c'est moins fatigant. Même si l'hôtel était un vrai buibui pour les autochtones avec plein de moustiques.
Ici, comme en France, on paie, pas pour les autoroutes mais pour les ponts (5€ pour tous les ponts passés pendant la journée, autant que pour un plein de gaz pour la jeep !)
Jalchatra c'est le paradis (voir blog début février)...petite promenade dans le village où certains nous reconnaissent, les mendiants qui peuvent taxer les Européens. Un paralysé, conduit par sa fille très maquillée, étreint volontiers Eric, peut-être espère-t-il lui vendre, la prostitution existe ici aussi, mais la concurrence est rude. Voici quelques années, on avait proposé à la fille en question de lui payer l'école mais elle n'avait pas eu le courage d'y aller.
Quelle différence avec Talisma dont je vous ai déjà parlé: mendicité au carrefour, puis vente de quelques breloques, ensuite, en voyant des Européens autour de chez Willem, elle vend des nappes qu'elle brode, naissance de l' ONG Asha...Certains veulent vivre une autre vie, d'autres ont peur de se lancer...
Ce matin, retour des bonnes habitudes, messe à l'école chrétienne du coin à 6h30 et discussion avec father Anthony en mélangeant les langues: français, italien, anglais...Il vaut mieux être concentré ! Demain, Eric prend le train de 5h00 du matin, celui qui est annoncé à 5h00, les horaires fluctuent en fonction de l'heure du lever du conducteur...

lundi 15 février 2010

Sister Lollela


Sister Lollela, chirurgienne de son état, nous a envoyé son chauffeur à 9h00, pour qu'il nous montre son projet de broderie, puis son petit hôpital qui est nickel de propreté. Il y a des leçons à prendre. Je suppose que sous ses dehors affables, c'est un chef, mais ça réchauffe le coeur de voir un projet aussi bien tenu d'autant que AD y met de l'argent. Elle est intarissable, et une nouvelle fois, je ressens ce besoin de parler, de se confier. Je pourrais me reconvertir dans un nouveau job: écouteur privilégié de tous ces gens qui se dévouent corps et âme. Elle impressionne très fort les deux Bengalis qui nous accompagnent, même si elle est un peu voilée, elle ne donne pas l'image habituelle de la femme au B'desh. Nous avons déjà vu ces femmes qui sont couvertes de la tête aux pieds, burqua fournie par l'Arabie Saoudite, partisane d'un certain islam. Tout en buvant un vrai café italien, nous discutons mafia, Italie, football, médecine, Bangladesh...et nous prenons des photos à transmettre à Jette.

Dîner chez Claude, (son bui-bui s'appelle Cloud avec des nuages peints sur le plafond), c'est pour cela que nous l'appelons Claude, 5€ pour deux, pour un repas copieux, incroyable...

Après-midi, nous louons un rickshaw pour qu'il nous fasse visiter la ville. Il est fier comme Artaban parce que nous lui donnons l'équivalent de 2€. Les autres bavent...

dimanche 14 février 2010

Shiva


voici le magnifique temple hindou découvert dans la forêt

Mymensingh-Khulna

Défi titanesque: 300 kms en 11 heures ! Imaginez les bus, les voitures, les jeeps, les rickshaws, les piétons sur la même route sans code de la route...avec les klaxons...Infernal; il faut avoir le coeur bien accroché.
Nous avons bien éduqué notre chauffeur, il roule prudemment, le danger, c'est les autres. Nous traversons Gazipur et ses usines de textile et de la contrefaçon puis les briqueterie et les centaines de cheminée, tout cela sans souci de polluer ou pas. Beaucoup d'Hindous vivent ici, ils sont potiers et ont donc la terre à proximité, et font leurs ablutions dans le Bhramapoutre. Un petit arrêt chez la maman de Shaheen pour constater que toutes les mères sont pareilles...

Rencontres

Ce matin, nous rencontrons Nick, un Ecossais qui est chercheur sociologue à l'unif de Darwin, en Australie. Il nous accompagne à Bagerhat où on peut admirer la mosquée au 60 coupoles, la mosquée Shamgutbad, du 15ème siècle. Toute cette région est couverte de petits étangs, on marche sur les petits monticules entre les bassins à scampis; on ne sait pas en acheter ici, tout est congelé et expédié en Europe, en Chine et Japon et tout est géré par des mafias qui s'engarissent comme les petites bêtes. Je reçois plusieurs coups de téléphone de sister Lolela qui veut nous voir avant que nous quittions Khulna. On sent bien qu'ils (les brother Guillaume et Eric) aiment revoir des Européens et discuter avec eux, parler de leurs racines, et de divers problèmes.

A Bagerhat, nous faisons connaissance avec notre deuxième guide. Il a travaillé avec Jean Platteau pour le film AD de cette année, il en est enchanté et se fait un plaisir de nous guider, il nous montre le mausolée du grand Khan, et nous emmène dans la brousse où nous retrouvons un 3ème guide, un instit. Il nous fait découvrir un temple de Shiva magnifique, digne de figurer au patrimoine mondial de l'humanité (voir plus haut). En revenant, nous tombons sur une foire aux livres à des prix défiant toute concurrrence car il n'a a pas de droits d'auteur.

Petit repas à 3€ et comme d'habitude, nous rassemblons les restes pour nourrir les rickshawallas( conducteurs de vélo à 3 roues).

vendredi 12 février 2010

petite blague bengalie

Ce matin, j'appelle l'ascenseur, il arrive, j'ouvre la porte, il était beaucoup plus bas. Peut-être pour un saut à l'élastique ?
Hier, nous invitons Eleonore et Sherry, deux volontaires de l'Arche, il y a très longtemps qu'elles ne sont pas sorties de leur institution. Ca les changeait de manger avec des mongols européens plutôt qu'asiatiques ! Eric, grand seigneur a tout réglé : 15€ pour 10 plats différents + 2€ pour les thés et les cafés sur la terrasse. Pour une fois, les toilettes étaient nickels !

pour Louison et Romane

le travail de ces enfants : transporter des cailloux donc pas d'école, il faut vivre la famille
le chantier en juin 2009


le même chantier en février 2010

Maruf


Coup de téléphone à 9h01 ce matin, c'est notre chauffeur, c'est ma première fois qu'il est à l'heure ! Avec Raymond, nous allons voir Maruf (il a 9 ans, a la lèpre et joue dans dernier film AD) à une vingtaine de kms de Mymensingh. Il habite une pauvre cahute avec son père, son grand-père et sa soeur (ils ont tous la lèpre). C'est la catastrophe, son père ne se soigne pas, il a de nouveau des ulcères, il ne met pas ses sandales fabriquées et payées par AD. Raymond le fait admettre à l'hôpital. Dur de voir cela, alors qu'il avait été bien pris en charge par AD, il ne comprend pas et n'aide pas du tout son fils. Au moins, Maruf va à l'école et pourra se scolariser plus tard à Mymensingh si tout va bien. Il faut sans cesse les superviser, les encourager, les aider. On dirait que pour eux, il n'y a pas de futur, ils vivent au jour le jour.

mercredi 10 février 2010

Un centenaire fêté au B'desh

mardi, nos deux amis ont été invités à participer à l'anniversaire d'un centenaire avec ministre, gouverneur de province...3000 personnes ont pu manger pour la fête.

A mess a day keeps the doctor away

Et c'est Pierrot le mécréant qui dit ça...Prière du matin à 6h30 ! Ensuite, nous discutons avec brother Eric qui nous en apprend sur la mentalité, les coutumes, les idées des Bengalis, comme par exemple, ils aiment beaucoup les chaussures clinquantes, signe extérieur de richesse mais aussi d'éducation. Moi, ce que je comprends difficilement, c'est qu'un beau garçon comme brother Eric et cultivé, vive avec les pauvres à Mymensingh. Plus tard, visite de l'hôpital de Mymensingh, nous revoyons Raymond, Subbash et le docteur Aun, le big chief doctor pour le B'desh.

Direction communauté de l'Arche. Les communautés de l'Arche sont nées sous l'impulsion de Jean Vannier, colonel de l'armée canadienne. Le principe est que des gens dits "normaux" vivent avec des handicapés dans la même maison et partagent le quotidien. A peine entré, un trisomique fonce sur Pierrot (c'est pareil en Belgique), il en profite pour sortir son attirail de gonfleur de ballons, beau succès. Beau travail de ces femmes qui s'occupent des handicapés au B'desh, c'est encore autre chose que chez nous.

Visite de la prison où nous arrivons à parler avec eux (après avoir montré patte blanche) , nous leur achetons le nécessaire pour un peu mieux vivre; conditions horribles: lit de 40 cm, 12 chambres de 4 et grosses injustices: des chrétiens condamnés à 18 ans de prison pour avoir refusé de vendre des terres à des musulmans, quand ils sont en prison, on confisque leur terre !

lundi 8 février 2010

Roksana aujourd'hui


Jalchatra

hôpital Action Damien, Jalchatra (chantier Damien 2007)
Jalchatra, c'est le paradis: verdure, arbres, médecin, infirmer, soins appropriés...Mais pour les visiteurs aussi, c'est une pause bienvenue. On y est toujours accueillis comme des princes. Pour Pierrot, c'est l'endroit où il retrouve Anthony, son fils, il y puise son énergie pour quelques mois, pour continuer, pour se secouer...Dans le même village, se situe une soierie, patronnée par Caritas. Elle est presque à l'abandon, les filles et les femmes sont au chômage (ce qui veut dire plus de revenus !) faute de commandes. Nous y avons déjà acheté des saris, des chemises, des nappes magnifiques, d'une qualité sans pareille ! (n'est-ce pas Marc et Pierrot)
Quelle tristesse ! Le suivi commercial semble bien difficile. Pierrot m'annonce qu'il y a acheté la chemise pour notre mariage. Si elle est aussi que celle pour le mariage d'Aline, je lui fais confiance.
A Jalchatra, les deux compères rencontrent Patrick, ancien directeur de projets de l'Action D, en poste, maintenant, au Sénégal pour une ONG hollandaise (pour toi Laurie). En route pour rendre visite à Roksana (jeune fille tuberculeuse dans le film AD de cette année), elle se porte comme un charme ! Shaheen lui a apporté de quoi agrémenter son magasin.
anecdote bengalie: le chauffeur de la jeep s'est bien calmé après une algarade d'Eric, il avait roulé entre Dhaka et Jalchatra à tombeaux ouverts, c-à-d sans freiner.
Je montre à Roksana le feuillet de liaison AD avec sa photo, tout le monde veut le voir et se l'arrache (mais il ne feront sûrement pas un don). Nous quittons la foule pour une visite chez le docteur Missir, lui, a bien investi: grande bâtisse en plein carrefour avec rez-de-chassée marchand et banque à l'étage et ce n'est pas fini. Pour manger, direction le fritkot du coin : excellent! A l'hôpital, poulet-frites, Shaheen mange même avec des couverts, il ira loin ce garçon ! Discussion avec le médecin et le manager sur leur vie au B'desh.
Demain, rencontre avec Brother Guillaume des bidonvilles de Mymensingh et les gamins des slums.

samedi 6 février 2010

Un jour calme

Ce ne sera pas long ce soir. Toute la matinée, je suis resté près de la toilette...Cet après-midi, notre coeur s'est encore retourné face à un mendiant qui avait un pied avec une blessure horrible. Je lui ai payé des fruits et à manger, il va sûrement revendre une partie. Demain, on repassera par là et on essayera de l'emmener dans une pharmacie correcte.

Je pense au petit film que je voudrais faire fin février avec les filles mais aussi à un jumelage entre des gamins d'ici et des enfants de chez nous, par exemple Louison, tellement choyé.

vendredi 5 février 2010

I have a dream

Ce matin, nous avions rendez-vous avec 3 filles d'un bidonville, Jamena, Sharmin, la petite soeur de Jamena et Talisma. Direction New Market avec l'intention de faire un cadeau à chacune des filles. Et puis Talisma nous décrit son rêve: porter un jour un sari. On se regarde Eric et moi, why not ? Et la matinée se termine comme toujours avec la gente féminine: achat, achat, achat...et les deux bonasses ne font rien pour resteindre la folie dépensière. Que s'est-il passé ? Qui y a trouvé son bonheur, les deux parties sans doute. Fait-on bien ? Le fait d'acheter un sac pour Sharmin aller à l'école, acheter une paire d'escarpins clinquants pour 2€, ou un saroualcamil de luxe pour Sharminet Etee, ce n'est pas du luxe de leur offrir une tenue de dimanche pour le vendredi et j'aime cela. Ce qui me trouble, c'est que nous avons réalisé le rêve de Talisma (21 ans) et que Jamena (14 ans) en a profité pour réaliser son désir aussi. Mais nous comprenons cela. Talisma avait les yeux embués en nous disant merci. Elle a commencé à nous raconter sa vie de misère. Elle a vécu au carrefour, pas en mendiant mais en revendant de petites choses, elle a été mariée à 14 ans à un mauvais mari (elle dit cela sans amertume), elle vit à nouveau chez ses parents. Elle va suivre des cours d'informatique pour mieux gérer l'ONG Asha, elle s'occupe de l'intendance d'Asha, c'est elle qui fait vivre sa famille. Je sens chez elle une rage de vaincre peu commune. Elle est intelligente, bien armée pour le combat de la vie, il y a toujours cette fragilité qui perce dans son envie d'avoir des enfants (quitte à les faire avec u géniteur pourri ?). Elle cherche, depuis quelques temps un logement décent, pour ses frères et soeurs, du côté de l'atelier de broderie. Un autre rêve ? Avoir la peau pâle, c'est un gage de chance, de richesse. Nous essayons de la détromper mais peine perdue.
Nous revenons en babytaxi, émotion garantie dans ces pétrolettes, avec un chauffeur qui sourit béatement !
Petite histoire bengalie: la carte de l'hôtel me semblait bien alléchante avec ses plats italiens, thai et chinois. En jetant un oeil sur les cuisines riquiqui, je doutais que tout cela soit préparé là; en effet, de multiples restaurants de tout genre sont installés autour de l'hôtel et la carte ne fait que reprendre les plats des restaus les plus proches !! Ce soir, nous mangeons bengali: riz, dahl et poisson grillé. Bon appétit !

jeudi 4 février 2010


Papy a le froyon, je ne vous en dirai pas plus...
Ce matin, dès 8 h00, Shaheen nous attendait pour être notre guide à la carte.
Après une brève adaptation à nos accnets anglais réciproques, nous allons chercher Jamena, une des gamines aidées par Willem pour visiter son école. Grosse réception rien que pour nous. Il s'agit d'une école de rattrapage: www.ucepbd.org. Tous les gosses pris en charge doivent prouver qu'ils travaillent, même s'ils n'ont que 7 ans ! J'ai pu photographier les statuts, les revenus des parents et des enfants. Paradoxal, mais ces enfants-là apprennent un métier bien nécessaire.
Ils ont cours 3 heures par jour dans des classes de 40 élèves, cours où ils apprennent autant que dans les écoles de l'Etat en un jour ! Comme ils étudient l'anglais, nous leur expliquons ce que nous faisons là, nous leur montrons sur une carte où nous habitons, je laisse parler Eric avec son coeur. Nous distribuons les ballons de l'entreprise Goffette, ils font sensation !
Nous visitons 3 autres projets dans un bidonville, des magasins bien tenus, bien gérés et très propres, qui marchent mieux que les concurrents. Pour Shaheen, le boulot doit être difficile, il faut éduquer et responsabiliser ces personnes issues dans des bidonvilles mais il est respecté car les faits sont là: les microprojets se développent bien.
Dans l'atelier de broderie, les filles sont fières de nous montrer les nouveaux dessins, il fait frais et très clair dans les pièces. Une des jeunes filles est congé PAYE pour mener à bien sa grossesse, au Bangladesh, cela ne se fait pas encore. Elle va aussi passer une échographie.
Jamena nous invite dans sa maison: quelques tôles, un lit commun pour toute la famille où nous nous asseyons. Comment font-elles pour être aussi belles, nettes et propres dans cette saleté ?
Un autre projet: un rickshawallah (conducteur de vélo à 3 roues) financé par un microcrédit (Asha), ça roule...Shaheen doit encore gérer un magasin dont le proprio a le choléra, c'est une catastrophe. Sa vieille maman le tient mais ne sait pas gérer le stock. Shaheen est vraiment the right man in the right place...

mercredi 3 février 2010

impossible de dormir


Quand il est 21h00 à Dhaka, il 17h00 à Moyen...Impossible de dormir, le décalage horaire, les bruits et toutes les questions que je me pose: ces esclaves modernes que nous avons rencontrés à Koweit city, la façon dont leurs (braves) frères musulmans les traitent, n'est-ce pas encore pire entre eux que nous, les Européens pouvons l'être vis-à-vis d'eux ou entre nous- j'ai honte quand on vient me chercher au bout de la file et que l'on me fait passer devant tout le monde. Ce matin, nous avons refusé de nous prêtrer à ce jeu, ils trouvaient cela drôle de nous voir, Eric et moi, faire la file de manière disciplinée. Ce n'est pas facile à gérer parce qu'ils deviendraient très vite méprisants si nous ne prenons pas ces prérogatives auxquelles ils pensent que nous avons droit.


Après ce long voyage, nous nous sommes baladés dans le coin de l'hôtel, quelques magasins : l'achat d'un tee-shirt copié Lacoste, j'espère que le crocodile ne m'en voudra pas!


L'hôtel, parlons-en: Willem avait réservé une chambre au Center point et en arrivant: no places left. L'hôtel est le camp de base de l'équipe du Sri Lanka qui participe aux Asian Olympic Games. Ce qui a valu à tous les mendiants du coin d'être chargés sur des camions militaires pour être conduits en périphérie de la ville, mais, à mon avis, ils sont venus reprendre position aussi vite qu'ils avaient été déplacés! On a donc trouvé un hôtel et, fait incroyable, le réceptionniste est un ancien employé du Center Point: reconnaissances mutuelles! On a donc été choyés, on a la seule chambre qu'il reste pour nous deux Eric, la chambre nuptiale, un grand lit à deux places : très rare.


Donc, petite promenade achat carte de GSM locale: une carte SIM plus son activation pour 2€ et une carte 5G pour 7€! Ce n'est pas rapide comme connection mais une fois que je maîtriserai l'affaire, je pourrai envoyer des mails pour le blog de PapyAsha. Ca m'amuse beaucoup de signer les papiers officiels, douane, immigration, carte de GSM, du nom de Papy, ça passe comme une fleur, je m'imagine déjà signer les papiers "Papy" à la commune le 7 aoùt! Eric dort comme un loir, il faut dire que j'ai bien dormi entre K8 city et Dhaka.


Demain matin, visite avec Shaheen de l'école des filles, de l'atelier de broderie, d'une maison ou l'autre où vivent les filles, et d'un centre de formation de Mirpur où l'on apprend aux jeunes filles à "bien" se servir d'une machine à coudre, les usines n'assurant pas les formations de son personnel. Il n'a pas été facile de nous comprendre au tél Shaheen et moi mais demain, de vive voix, cela ira mieux.


Nous avons l'impression qu'un effort a été fait au niveau de la propreté, Jeux asiatiques obligent. Demain, le B'desh joue son premier match de cricket...


A demain...

mardi 2 février 2010

Les chapatis de la Chandeleur

Nos globe-trotteurs sont à Koweit-city, ils ont droit à une chambre parce qu'il y a plus de 6 heures d'attente avant le prochain avion. De plus, ils sont passés avant les pauvres Bengalis. Plus blanc que blanc...ou tu fais la file d'attente. C'est le luxe avant la misère.
Ils ont profité d'un repas copieux et de chapatis, pour leur rappeler la Chandeleur sans doute.